BRUXELLES 01/06/2023 16:04 (BELGA)
Une cinquantaine de personnes du collectif bruxellois de l’Aide et de la Protection de la Jeunesse se sont rassemblées jeudi devant le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) pour alerter sur la situation critique du manque de places d’hébergement à Bruxelles.
« On ne peut plus faire notre travail », a déploré la directrice du Service résidentiel d’Urgence (SRU) La Traversée, Claire Meyer.
« On place les enfants chez nous de manière indéterminée alors qu’ils restent normalement quarante jours.
Ça bouche complètement le système. » a ajouté la directrice du centre qui accueille des enfants âgés de 0 à 6 ans.
Les services d’aide à la jeunesse demandent plus de moyens dans la capitale.
Le problème principal selon eux, est un nombre de places d’hébergement qui n’a pas suivi l’augmentation de la population dans la capitale ces dernières années.
« On a pu obtenir des éclaircissements sur la création de places à Bruxelles, où les besoins sont plus spécifiques de la part de la ministre et des moyens supplémentaires, qu’elle-même estime insuffisants », explique Xavier Vanderstappen, membre du collectif, à la sortie d’une rencontre entre une délégation et la ministre chargée de l’Aide à la jeunesse, Valérie Glatigny (MR).
« La vraie solution, c’est de créer des prises en charge supplémentaires, en accompagnement ou en hébergement »,a-t-il avancé.
« Valérie Glatigny a rappelé l’importance d’une action coordonnée des différents niveaux de pouvoir en amont de la prise en charge par les services de l’aide à la jeunesse.
Nous espérons que les autres collègues, y compris aux autres niveaux de pouvoir, répondront favorablement à son appel visant à faire de l’aide à l’enfance en danger ou en difficulté une grande cause nationale.
Une initiative soutenue, là aussi, par le secteur », a indiqué le cabinet de la ministre.