BRUXELLES 06/06/2023 12:33 (BELGA)
Les patients auront la possibilité de recevoir leur chimiothérapie ou leur traitement antibiotique de longue durée par intraveineuse à domicile à partir du 1er juillet prochain, a indiqué mardi le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.
« Il s’agit d’une étape importante du changement de culture que nous amenons dans les soins de santé », souligne Sandrine Daoud, porte-parole du cabinet.
L’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami) a approuvé lundi une convention finançant l’hospitalisation à domicile pour l’oncologie et l’antibiothérapie.
Le choix de recevoir son traitement à la maison n’entrainera dès lors pas de surcoûts par rapport à l’hospitalisation traditionnelle pour les malades.
« Cela correspond au souhait de nombreux patients qui préfèrent être soignés autant que possible dans leur environnement familier et à proximité de leurs proches », note Sandrine Daoud Le traitement « à domicile » pourra être réalisé dans tous les lieux de vie possibles, tels qu’une habitation privée, une maison de repos, ou encore un établissement pour personnes porteuses d’un handicap.
Il devra se faire en accord avec un médecin spécialiste, et en étroite concertation avec le médecin généraliste du patient.
C’est à l’équipe soignante de l’hôpital que reviendra la tâche de coordonner les soins à domicile et de répartir les tâches entre les prestataires internes et externes à l’hôpital.
Le patient conservera quant à lui toujours le droit d’être soigné au sein de l’hôpital.
Pour Jean-Pascal Labille, secrétaire général de la mutualité Solidaris, ce nouveau remboursement des traitements à domicile représentera une réelle plus-value pour les patients.
La mutualité socialiste demande toutefois d’apporter une attention accrue aux malades isolés ou plus précaires, ainsi que de mettre en place une concertation avec les entités fédérées concernant ce nouveau mode de prise en charge des patients.