Bruxelles 10/09/2024 10:49 (BELGA)

Une fois qu’un accord de gouvernement aura été conclu, il sera respecté à la lettre, a assuré mardi le formateur francophone à Bruxelles, David Leisterh (MR).

Il réagissait à la demande de « garanties en acier » de l’écologiste flamande Elke Van den Brandt la semaine dernière.

Début septembre, les partenaires francophones à Bruxelles (MR, PS et Engagés) ont annoncé vouloir reporter la prochaine phase de la zone basses émissions (LEZ) de 2025 à 2027.

Elke Van den Brandt a rapidement dénoncé une « rupture de confiance » qui mine les négociations bruxelloises.

La formatrice côté néerlandophone a demandé des « garanties en acier » de la part des partenaires francophones, qu’ils travailleront de manière correcte avec Groen durant les 5 prochaines années.

« Elle a raison », a répondu David Leisterh mardi sur De Ochtend (Radio 1). « À partir du moment où nous avons un accord de gouvernement, il y a un cadre et nous ne sortirons jamais de ce cadre.

Mais aujourd’hui, il n’y a pas de cadre, et il n’y a même pas de majorité de part et d’autre pour négocier un tel accord. » Le problème se situe du côté néerlandophone.

Groen, Vooruit et l’Open VLD doivent chercher un quatrième partenaire pour obtenir une majorité. Et ce n’est pas une mince affaire. Le CD&V a dit ne pas vouloir « dépanner » le gouvernement sortant.

Quant au nouveau parti de Fouad Ahidar, plusieurs formations refusent de travailler avec lui. La N-VA est une autre option, bien que les différences idéologiques avec les écologistes flamands soient marquées.

« Je sais que c’est très difficile du côté flamand et je sais qu’elle (Elke Van den Brandt, NDLR) fait de son mieux pour former ce gouvernement, mais nous devons aller de l’avant », a affirmé M. Leisterh.

Il a dit toujours espérer un accord avant les élections communales.

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10 septembre 2024