Bruxelles 25/04/2025 10:23 (BELGA)
Les deux organisations des libraires-presse, Prodipresse et Perstablo, ont appelé vendredi le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), à lutter plus efficacement contre la vente de cigarettes électroniques illégales.
Le vapotage est de plus en plus prisé des jeunes.
C’est ce qu’il ressort d’un reportage de la VRT, diffusé mercredi dans l’émission « Pano ».
De nombreuses cigarettes électroniques prétendent contenir du liquide à base de THC, le principal composant psychoactif du cannabis, mais renferment en réalité du « spice ».
Il s’agit d’une drogue synthétique reproduisant les effets du cannabis tout en étant plus puissante et addictive.
La Belgique a pourtant interdit la vente de cigarettes électroniques jetables depuis le 1er janvier 2025.
La vente en ligne de cigarettes électroniques est, quant à elle, interdite depuis 2016.
Une interdiction visiblement difficile à faire respecter.
« C’est une industrie criminelle, et ces vapes doivent disparaître de la planète », a réagi jeudi le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke (Vooruit), dans l’émission De Ochtend sur la VRT.
« Tous les produits évoqués dans le reportage de Pano sont interdits. Malheureusement, ils restent autorisés dans d’autres pays, et c’est bien là le problème ».
De leur côté, Perstablo et Prodipresse rappellent que les vapes retrouvées dans les mains des mineurs ne sont pas vendues par des libraires-presse.
« Ces produits sont importés en dehors de tout cadre légal, souvent via les réseaux sociaux ou des plateformes de livraison échappant à tout contrôle ».
Les deux organisations professionnelles estiment que le ministre de la Santé ne s’attaque pas suffisamment à cette problématique.
« Le ministre n’a toujours pas compris que les libraires-presse, de façon générale, se conforment à la loi. Nous disons STOP aux produits illégaux et à ce marché parallèle qui n’offre aucune garantie sur la qualité des produits utilisés, contrairement à ceux présents dans nos commerces ».