SUKKUR 30/08/2022 18:35 (BELGA/AG)
Les efforts s’accentuent mardi pour venir en aide aux dizaines de millions de Pakistanais affectés par les pluies de mousson tombées sans répit depuis juin, qui ont submergé un tiers du pays et causé la mort de plus de 1.100 personnes.
Le Premier ministre Shehbaz Sharif a déclaré qu’il s’agissait « des pires inondations de l’histoire du Pakistan » et estimé qu’au moins dix milliards de dollars seraient nécessaires pour réparer les dégâts dans le pays.
« Je promets solennellement que chaque centime (d’aide internationale) sera dépensé de façon transparente. Chaque centime ira à ceux qui en ont besoin », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre de la Planification et du Développement, Ahsan Iqbal, a déclaré à l’AFP que « des dégâts massifs ont été causés aux infrastructures, en particulier dans les secteurs des télécommunications, des routes, de l’agriculture et des moyens de subsistance ».
Ces pluies ont détruit ou gravement endommagé plus d’un million d’habitations et dévasté de larges pans de terres agricoles essentielles à l’économie du pays.
Les autorités et les organisations humanitaires éprouvent des difficultés à accélérer l’acheminement de l’aide aux plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, touchées par les inondations.
La tâche est difficile, car les flots ont emporté nombre de routes et ponts, isolant totalement certaines régions.
Dans le sud et l’ouest, il n’existe presque plus d’endroit sec et les déplacés doivent s’entasser sur de grandes routes ou des voies ferrées situées en hauteur pour échapper aux plaines inondées.
Et dans les zones montagneuses septentrionales, les autorités tentent toujours d’atteindre des villages isolés, ce qui pourrait encore alourdir le bilan de 1.136 morts depuis le début de la mousson en juin.