BRUXELLES 24/08/2023 11:22 (BELGA)
Les inspecteurs bruxellois de l‘emploi ont contrôlé 1.765 employeurs et constaté 294 infractions à la réglementation du travail en 2022, rapporte jeudi le cabinet du ministre régional de l‘Emploi et de la Formation, Bernard Clerfayt. Ces infractions ont donné lieu à 60 avertissements.
Les agents bruxellois ont effectué 45% de vérifications en plus par rapport à l‘année 2021, annonce la même source. « La majorité (63%) des dossiers étaient liés à la lutte contre le travail illégal et le contrôle des autorisations de travail », précise la cellule communication du ministre.
« Le travail au noir est une réalité. Entre fléau pour l‘économie et moyen de survie pour d’autres, le travail non déclaré entraîne des conséquences néfastes pour les travailleurs qui perdent toutes les protections liées à la sécurité sociale.
Exploitation, accidents non-couverts par une assurance ou risques pour la santé¿Ces pratiques illégales sont à bannir », souligne Bernard Clerfayt dans le communiqué de presse. « À côté du travail au noir, les inspecteurs ont majoritairement contrôlé les entreprises de titres-services et d’économie sociale, les travailleurs intérimaires, les cartes professionnelles et les cas de suspicion de discriminations à l’embauche », complètent ses collaborateurs.
Lorsque la norme légale n’est pas respectée, les inspecteurs ont le pouvoir de dresser un procès-verbal, d’émettre un avertissement, d’imposer un délai de régularisation ou encore de rédiger un rapport à l‘attention de l‘auditeur du travail ou du procureur du Roi.
En cas de plainte de citoyen, à la demande de la Justice ou d’autres services d’inspection, ils sont susceptibles « de se rendre sur un lieu de travail à tout moment de la journée et de la nuit et dans certains cas, en présence de la police ». En 2022, ils étaient au nombre de 22 en Région de Bruxelles-Capitale.