Rencontre à Bruxelles pour préparer le sommet UE-UA en février
BRUXELLES 19/12/2021 17:14 (BELGA/AG)
Le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, a reçu dimanche à Bruxelles plusieurs dirigeants africains pour préparer le sommet UE-Union africaine (UA) prévu les 17 et 18 février 2022, a annoncé la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès.
Mme Wilmès a indiqué s’être entretenue avec le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi, président en exercice de l’Union Africaine, et avec Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine. Le président du Sénégal, Macky Sall, qui prendra la présidence de l’UA pour la période 2022-2023 et le président du Rwanda Paul Kagame ont également participé à cette réunion de travail, a-t-on appris de source européenne. « La relation UE/Afrique est une priorité clé. La Belgique et l’UE sont déterminées à porter notre partenariat au niveau supérieur », a-t-elle précisé dans un message sur son compte Twitter. Les discussions ont porté sur les préparatifs du sommet, les résultats attendus et les principaux thèmes et idées qui seront abordés par les dirigeants lors du sommet UA-UE, a indiqué un responsable européen. Le sommet organisé à Bruxelles par Charles Michel réunira les dirigeants des 27 et ceux des 55 membres de l’Union Africains en présentiel, si les conditions sanitaires le permettent. Il devrait aider à « définir les priorités clés pour les années à venir et pourrait fournir les orientations stratégiques et politiques pour les relations entre les deux continents, a précisé le responsable européen. Des investissements devraient être annoncés lors de ce sommet, a-t-il ajouté sans plus de précisions. L’UE et l’UA veulent renforcer leur partenariat dans la réponse à la pandémie de Covid-19 et la relance économique. « L’UE est désireuse d’apporter son soutien aux solutions africaines aux défis africains. Cela inclut le développement social et humain, la santé, l’éducation, la transition verte et l’accès à l’énergie durable, la transformation numérique et la création d’emplois », a insisté le responsable européen. L’aide au développement de l’UE sera utilisée comme un levier pour attirer les investissements du secteur privé « afin de générer les fonds nécessaires pour soutenir des initiatives dans les infrastructures et les technologies vertes, essentielles à la transition écologique et à la transformation des économies africaines ».